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Arc Electrique

Protection contre les risques d’arcs électriques

La  prévention du risque arc électrique est une préoccupation majeure dans la gestion des risques d’accidents sur les sites industriels. Les travailleurs  qui réalisent des interventions sur les installations électriques ou dans leur voisinage doivent être habilités et formés par leur employeur en conformité avec les normes homologuées afin d’éviter tout risque d’électrisation et toute brûlure par arc électrique.

Le risque arc électrique en milieu professionnel

Le risque de brûlure provoquée par un arc électrique se produit lorsqu’un courant électrique traverse un gaz normalement isolant. Ce phénomène physique est rendue possible par une ionisation du gaz qui se transforme en conducteur. Le dégagement de chaleur provoqué par un arc électrique peut atteindre des températures de 200 °C à 20.000 °C pendant une courte durée 0.01 > 1 sec.  Si le courant ne traverse pas l’air mais le corps, on parle alors d’électrisation, voire d’électrocution.

L’ionisation du gaz dépend de plusieurs paramètres tels que la tension, l’intensité, la nature du gaz,  sa concentration chimique, des facteurs externes tels que l’humidité dans l’air. L’ensemble de ces éléments vont influer sur l’apparition, le maintien et l’extinction de l’arc électrique.

Le terme « arc » désigne le phénomène, physique du plasma travers par un courant électrique. Il s’accompagne d’un rayonnement visible et d’une émission de chaleur qui génère également du bruit (claquage) ainsi que des perturbations électromagnétiques.

Typologie des risques encourus par des arcs électriques

L’énergie dégagée par un arc électrique et sa dangerosité dépendent de plusieurs paramètres, en particulier des caractéristiques et des actions à l’origine de l’arc, de la nature des conducteurs, de la durée du phénomène, etc. La moitié de l’énergie de l’arc électrique est absorbée par le réchauffement de l’air environnant, 40% de cette énergie va irradier, le reliquat est absorbé par la fusion des pièces métalliques affectées par l’arc électrique.

Les effets de l’arc électrique ont des conséquences sur les personnes à proximité et engendrent des risques de brûlures, de lésions oculaires, de chocs électriques, de chocs  par projection de métal en fusion associées à un risque  d’inhalation de vapeurs métalliques, de lésions auditives (ondes sonores de plus de 140 dB). La lumière intense de l’arc électrique et les rayonnements électromagnétiques émis peuvent infliger des lésions oculaires irréversibles. L’environnement immédiat est également impacté par l’arc et peut être soumis à des  courts-circuits, incendies, explosions ou perturbations des équipements.

Un cadre réglementaire pour définir les principes généraux de prévention

Depuis 2010, de nouvelles  dispositions réglementaires et normatives visent à assurer la sécurité électrique de certains équipements ou installations ainsi que la protection des intervenants sur site. Elles consistent notamment à maintenir en conformité les installations et à assurer leur maintenance périodique. Des dispositions particulières viennent compléter ce dispositif dans les locaux présentant des risques d’explosions, de choc électrique, etc. La circulaire DRT/2012/12 du 9 octobre 2012 relative à la prévention des risques électriques reprend l’ensemble du dispositif réglementaire applicable et son champ d’usage. Contrairement aux risques d’électrisation, le risque de brûlure provoquée par un arc électrique ne fait pas l’objet de publications permettant de fixer un seuil entre les travaux hors tension et sous-tension.

Lors des opérations sur les installations électriques, il est donc de la responsabilité de l’employeur de démontrer dans son évaluation des risques que les conditions d’exploitations rendent techniquement impossible la mise hors tension des installations. Dans le cas où la mise hors tension ne peut être appliquée, des mesures collectives de protection doivent être prises et sont à privilégiées  telles que la protection par éloignement, par isolation, par obstacle ainsi que l’utilisation d’équipements de protection individuelle et vêtement de travail approprié aux risques électriques.

Des EPI choisis en fonction de leur résistance à l’énergie électrique

En matière de sécurité électrique, les obligations  réglementaires indiquent de se protéger des effets de l’arc électrique et des chocs engendrés. Le port de bottes,  de lunettes inactiniques sans perte de vision qui absorbent les radiations et les éclats, casques et gants en cuir ou composites, doivent être  adaptés au domaine de tension concernée.

En termes de casque, le V-GARD 950, développé par MSA, fait partie des équipements qui offrent une protection majeure contre les chocs et arcs électriques. Utilisable en zone ATEX/explosif, il assure une protection optimale de la tête et du visage, grâce à un écran facial intégré. Il permet une protection contre les projections de liquide, une résistance aux métaux fondus et matières solides brûlantes. Il protège des radiations ultraviolettes, infrarouges  et de celles visibles à l’œil nu.

Le casque V-GARD 950 bénéficie des certifications Atmosphères poussiéreuses (zones 20, 21 et 22), atmosphères gazeuses du groupe IIA: zones 1 et 2 et Mines Groupe 1 (tout type d‘extraction et de profondeur). Le casque offre une protection oculaire et faciale adaptées aux risques d’arc électriques tels que dimensionnés dans la norme EN166.

En conclusion…

Dans tous les cas, un élément essentiel reste l’analyse du risque réel en intervention lors de l’exposition à l’arc électrique  (intensité du courant, tension, niveau d’énergie, durée de l’arc) pour sélectionner le bon équipement et s’assurer qu’il sera porté dans les conditions optimales de sécurité.

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